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Le pétrole a prolongé son repli en dessous de 40 dollars le baril après que l'Arabie saoudite ait réduit les prix de ses ventes de brut en octobre, alors que la saison estivale touche à sa fin et que de nombreux pays ont encore du mal à contrôler le coronavirus.
Les contrats à terme à New York ont chuté de 1,5% dans les échanges asiatiques après que Saudi Aramco ait réduit sa qualité clé Arab Light d'un montant plus important que prévu pour les expéditions vers l'Asie, signe que la demande de carburant dans la plus grande région importatrice de pétrole vacille. Le royaume a également réduit ses prix vers les États-Unis pour la première fois en six mois.
Le West Texas Intermediate, la référence américaine en matière de brut, a chuté de 7,5 % la semaine dernière, sa plus forte perte depuis juin, dans un contexte de nervosité face à la demande et de déroute des stocks. Alors que les taux d’infection aux États-Unis ralentissent, la pandémie semble faire son retour dans certaines parties d’Europe et les cas en Inde continuent d’augmenter.
Après s'être négocié dans une fourchette étroite au cours des trois derniers mois, le brut a connu un mauvais début de mois de septembre dans un contexte de demande toujours timide et d'augmentation continue de la production de l'alliance OPEP+. Les importations chinoises de brut ont chuté pour un deuxième mois en août, et les importations mondiales’Le plus grand importateur devrait acheter beaucoup moins en septembre et octobre qu'en mai et juin, les raffineurs indépendants étant à court de quotas après une frénésie d'achats plus tôt cette année.
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